Geneviève Fauconnier
29 janvier 1886 à Barbezieux (Charente)
11 décembre 1969 à St Palais de Négrignac (Charente Maritime)

Romancière du sud charentais, elle est l'une des représentantes les plus sensibles de ce qu'on a appelé le groupe de Barbezieux. Son frère, Henri Fauconnier ainsi que Jacques Chardonne en faisaient partie. Ses romans ont fait le tour du monde, grâce à de nombreuses traductions et éditions. Elle obtint le Femina pour Claude en 1933

Notice des éditions du Croix Vif :

Sœur d'Henri, le futur prix Goncourt, de sept ans plus jeune que lui, elle fait partie de la joyeuse bande de jeunes qui animent leur propriété charentaise de Musset.

Geneviève a fait revivre cette séquence de vie heureuse et pleine de promesses dans son roman, Claude. Elle y peint sous les traits de Marc, le personnage de Jacques Boutelleau, autrement dit Jacques Chardonne, « enfant aux inventions diaboliques qui déchaînaient tous les autres » ; toute une jeunesse restituée dans une époque révolue. Claude fut couronné en 1933 du prix Femina.

Rejoignant son frère Henri, alors parti faire fortune dans les plantations d'hévéas en Malaisie, elle y demeure durant cinq années. Elle se marie en mai 1915 avec un jeune planteur belge. De retour en France, c'est la guerre, René van den Berg s'engage. Puis ils vivent à Fontenay-aux-Roses, son mari tenant une librairie d'art à Montparnasse.

Mais en 1926, elle choisit de s'installer dans le domaine familial du Cru, près de Montlieu en Saintonge, menant une vie de fermière, élevant ses cinq enfants tout en continuant d'écrire. C'est en ce vieux logis, au sommet d'une colline, que le prix Femina vint la surprendre.

Geneviève a laissé une œuvre de qualité, des souvenirs, des livres pour enfants, des romans. En 1964, elle fut membre fondateur de l'Académie d'Angoumois (source Dictionnaire biographique des Charentais, notice établie par A. Marik).